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Business et Environnement - H.MARIE
2 octobre 2011

Une nouvelle théorie climatique

Un peu d'histoire

En 1904, Edward L. Maunder observa que le nombre de taches solaires suivait un cycle d'environ 11 ans. Observons que ce nombre a été particulièrement faible pendant la période 1645 - 1715. Cette période est appelée le Minimum de Mauder. Elle coincide avec le Petit Âge Glaciaire qui a été la période la plus froide de ces 1000 dernères années. Des connections de plus en plus nombreuses ont été observées entre des éléments aussi disparates que le rayonnement cosmique, les taches solaires, le carbone 14 dans l'atmosphère, le béryllium à la surface des météorites ainsi que d'autres facteurs.

En particulier, on observa que la datation au carbone 14 devait subir des corrections significatives en rapport avec le rayonnement cosmique. Sans ces corrections, en effet, les datations au carbone 14 ne coincidaient pas avec les recoupements de dates effectués par d'autres moyens.

Il devenait donc évident que l'intensité du rayonnement cosmique prenait de l'importance, et pouvait influencer également d'autres phénomènes géophysiques.

Une nouvelle théorie climatique

En 1995, Henik Svensmark découvrit une corrélation étrange entre le flux du rayonnement cosmique provenant de l'espace et la couverture nuageuse. En particulier, il découvrit que lorsque le soleil devenait plus actif (taches solaires plus abondantes, champ magnétique et vent solaire plus importants), moins de rayons cosmiques atteignaient la surface de la Terre, la couverture nuageuse était réduite, et la température de surface s'élevait (logiquement). (...)

(...) la moyenne annuelle de la couverture nuageuse de basse altitude suit très précisément la variation du flux du rayonnement cosmique. Svensmark observe un coefficient de corrélation de 0,92 ce qui est très élevé pour ce genre de données. (...) Svensmark propose que le réchauffement que nous observons depuis 150 ans est le résultat direct de l'accroissement d'activité du soleil.

Un changement dans la couverture nuageuse de 3 à 4 % causé par un changement du flux du rayonnement cosmique est suffisant pour expliquer un changement de température de plusieurs degrés, en raison de la réflectivité des nuages.

La raison pour laquelle la variation directe du flux radiatif du soleil a été rejetée auparavant était que celle-ci était de seulement quelques dixièmes de pourcent. Cela apparaît comme insuffisant pour expliquer la totalité du réchauffement.
 


 

Expériences sur la nucléation des particules formant les nuages

Ces corrélations statistiques étaient très intrigantes. Cependant, de nombreux scientifiques restèrent sceptiques sur la théorie de Svensmark avant qu'il n'ait pu expliquer le mécanisme par lequel le rayonnement cosmique participait à la formation de nuages. Cela l'amena à imaginer une expérience de laboratoire pour démontrer que les rayons cosmiques activaient la formation de nucléi à partir desquels des gouttelettes d'eau pouvaient se développer.

En 2007, Svensmark et al. ont publié les résultats d'une expérience qui confirmait sa théorie des nuclei de condensation des nuages. (Cloud Condensation Nuclei, CCN).

Cette première expérience concluante appelée SKY a été suivie d'une deuxième expérience utilisant cette fois des protons accélérés à une vitesse proche de celle de la lumière dans le grand accélérateur du CERN à Genève, plus proches du rayonnement cosmique que les UV de l'expérience SKY.

Il faut noter que l'expérience CLOUD a été financée par de nombreuses institutions européennes et américaines. Mais pas par les français, pour lesquels la réussite de cette expérience représente une véritable catastrophe tant ils ont réussi à s'enfoncer totalement et irrémédiablement dans la théorie carbocentrique.

Conclusions

La théorie de Svensmark qu'on appelle la cosmoclimatologie, est maintenant bien établie selon une chaine d'évènements qui expliquent de façon détaillée et logique les variations de la température terrestre qui a mis en échec les climatologues pendant de nombreuses années (du moins ceux qui s'étonnaient des divergences de plus en plus grandes entre le taux atmosphérique des gaz à effet de serre et les températures).

La théorie part des rayons cosmiques qui bombardent la Terre en permanence et qui proviennent de l'explosion de supernovas dans l'espace lointain. Certains de ces rayons cosmiques sont déviés par le champ magnétique (variable) du soleil et n'atteignent pas la Terre.

Ainsi, la variation de l'activité électromagnétique du soleil et les fluctuations de l'intensité du rayonnement cosmique en provenance de l'espace conduisent à un réchauffement ou un refroidissement périodiques de la surface terrestre.

La modulation solaire du rayonnement cosmique est donc à même d'expliquer très précisément l'épisode récent de réchauffement. Il apparait donc que les hommes politiques des pays les plus industrialisés, USA en tête, se devraient de réfléchir aux implications de la théorie de Svensmak avant de lancer le monde dans une chasse au carbone qui risque fort de ressembler à une chasse au dahut, et qui pourrait amener le monde développé à une récession néfaste tout en empêchant le monde en développement d'atteindre le niveau que celui-ci revendique.

Les conséquences d'un tel aveuglement pourraient être très sérieuses et conduire le monde à une situation réelle bien plus terrible que ce que certains Cassandre irresponsables ont décrit à travers un réchauffement global de plus en plus hypothétique et de moins en moins crédible.


Un article de Pierre-Ernest, publié par Climatdeterreur

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